FERMOB
Immobilier & style de vie

L’élégance responsable

Marque emblématique du mobilier outdoor, incarnation joyeuse et engagée de l’art de vivre à la française, Fermob célèbre la couleur, la durabilité et la liberté des espaces. 

Référence incontournable du mobilier outdoor, Fermob déploie depuis plus de trente ans une vision singulière, portée par trois piliers fondateurs : le design, l’innovation industrielle et l’ouverture à l’international. Animée par une exigence de qualité et une inventivité constante, la marque réenchante l’art de vivre en plein air à travers des collections sensibles, fonctionnelles et vibrantes de couleur. Reflets d’un savoir-faire français d’exception, ses créations rayonnent dans plus de 60 pays, de Times Square à l’Opéra de Sydney.
Pionnière en matière de responsabilité environnementale, Fermob inscrit l’éco-conception au cœur de chacun de ses projets avec une rigueur exemplaire en matière de durabilité. Fidèle à sa vision circulaire de la production, la marque prolonge la vie de ses créations grâce à son service Re-paint, donnant une seconde vie à ses produits.
Aujourd’hui, l’univers Fermob franchit les seuils de la maison pour investir l’intérieur avec la même élégance. Loin de rompre avec l’ADN de Fermob, ce nouveau chapitre l’enrichit.

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“ Nous ne vendons pas seulement
des produits, mais aussi
de la joie de vivre ˮ 

Comment définiriez-vous la philosophie de Fermob en matière d’art de vivre en extérieur ?
Bernard Reybier : La philosophie Fermob se comprend à travers une expression que j’ai inventée en 2010 : « Le jardin, la cinquième pièce de la maison. » Depuis les années 2000, on vit dehors avec autant de soin et d’attention que dedans. Notre vision est également profondément ancrée dans la culture française, avec son sens du partage et ses grandes tablées familiales.

Comment êtes-vous devenu une référence internationale ?
En misant très tôt sur l’innovation, tant sur le plan des produits que des couleurs. Fermob est devenu une référence internationale auprès des professionnels qui dès les 90’s, ont été attirés par notre approche unique du jardin. Récemment encore, un chef d’entreprise américain m’a confié : « Vous avez été l’entreprise qui m’a inspiré dans ma façon d’aborder le jardin. »

Comment l’industrie du mobilier extérieur peut-elle conjuguer design et durabilité face aux défis environnementaux d’aujourd’hui ?
Chez Fermob, il y a une évidence sur ce sujet qui est due aux matériaux que nous travaillons puisque l’acier et l’aluminium sont recyclables à l’infini. Grâce à un véritable circuit mondial de recyclage et à une fabrication responsable, nous concevons des meubles pour l’éternité. Jean-Louis Dumas, Président d’Hermès disait : « Le luxe, c’est la durabilité. » On m’a fait l’honneur de dire que Fermob est un produit de luxe, justement pour cette raison.

À l’international, acheter du Fermob, c’est aussi acheter un morceau d’Histoire de France. Pourquoi ?
La France porte en elle une histoire et une culture qui font encore aujourd’hui référence dans le monde. Un produit français incarne une part de ce patrimoine. Aussi quand Harvard choisit nos chaises inspirées du jardin du Luxembourg, elle achète quelque part un fragment du siècle des Lumières, un bout de La Sorbonne. C’est cette dimension culturelle qui nourrit notre créativité.

Comment êtes-vous devenu une référence internationale ?
Cette ouverture vers l’intérieur est née spontanément des clients, qui séduits par nos lignes et nos couleurs, ont commencé à utiliser nos meubles en intérieur. Nous avons alors décidé d’assumer pleinement cette évolution, en présentant à Milan un canapé et une table d’intérieur, avec l’introduction du bois. L’esprit Fermob reste là, avec des teintes plus douces et une présence plus discrète du métal.

Selon vous, en quoi le design apporte-t-il une valeur ajoutée au mobilier extérieur ?
Chez Fermob, nous ne vendons pas seulement des produits, mais aussi de la joie de vivre. Le design y contribue pleinement : il allie fonctionnalité et esthétique, rendant la vie en extérieur plus agréable. Associé à la couleur, il crée cette alchimie qui donne envie de vivre dehors.

En quoi les collaborations avec des designers ont-elles façonné l’âme de l’entreprise ?
Nos collaborations reposent sur une alchimie un peu mystérieuse, faite de dialogue et de compréhension mutuelle. Que ce soit avec Terence Conran ou Pascal Mourgue, comme avec d’autres designers, tout commence par de longues conversations. Il faut comprendre notre ADN, aimer la fabrication, le contact avec l’usine. 

En quoi la couleur est-elle un reflet de l’âme de la marque ?
La couleur incarne notre esprit d’innovation : autrefois, le mobilier de jardin se limitait au blanc et au vert, pour des raisons techniques. Nous avons repensé toute une chaîne industrielle pour dépasser ces contraintes. Aujourd’hui la couleur est au cœur de notre identité, porteuse de joie de vivre.

Parlez-nous des nouveautés ?
En 2025, Fermob innove avec un canapé indoor, de nouvelles déclinaisons de la chaise Studie — lounge, chêne ou tissu — et la chaise Parisienne 21, hommage contemporain aux terrasses parisiennes, récompensée par le Janus du design. Nous lançons aussi le vestiaire funambule, pensé comme un lien entre dedans et dehors, et la lampe Swiing, dessinée comme la chaise Studie, par Tristan Lohner, qui s’allume d’un simple geste. Notre vision du jardin comme une véritable pièce de vie nous pousse aussi à proposer de nouveaux canapés d’extérieur confortables, aux coussins et housses résistants toute l’année.

Après avoir coloré Times Square et bien d’autres lieux mythiques, quel endroit rêveriez-vous d’investir ?
J’aimerais voir nos chaises à Tian’anmen, mais pour l’heure nous avons un projet dans le sud de Manhattan. Je souhaite aussi que des villes qui me sont chères, comme Lyon ou Marseille, osent installer nos chaises sur leurs grandes places, et que l’on fasse confiance aux citoyens pour en prendre soin, comme à New York.

Fermob est aujourd’hui partout. Comment parvenez-vous à éviter la lassitude et à renouveler le désir ?
Il ne s’agit pas tant de renouveler le désir que d’élargir les territoires de la marque. Ceux qui choisissent Fermob adhèrent à nos valeurs : durabilité, responsabilité, exigence de fabrication. En proposant de nouveaux usages et de nouveaux espaces, on leur offre simplement plus d’opportunités de vivre avec la marque.

Quelle rencontre vous a le plus marqué ?
Il y a eu Pascal Mourgue, avec qui j’ai collaboré près de 25 ans, et avec qui nous avons connu de grands succès. J’ai aussi aimé l’humour un peu distant d’Andrée Putman, et la relation avec Terence Conran. Tous m’ont sollicité, pour que l’on travaille ensemble, ce qui n’est pas une fierté personnelle, mais une belle reconnaissance du travail de toute l’équipe Fermob. J’aime profondément chercher en l’autre ce qui mérite d’être découvert.

 Quel est votre plus beau souvenir ?
Pendant le Covid, alors qu’il fallait envisager du chômage partiel, un collaborateur m’a dit : « Vous nous avez fait confiance, on vous fait confiance. » C’est une phrase que je n’oublierai pas. Et un autre moment marquant : alors que nous étions encore tout petits, en 1992 à New York, nous avons reçu un prix ex aequo avec un produit signé du grand architecte Frank Gehry.

Si vous deviez offrir une pièce emblématique de Fermob à une personnalité connue, laquelle choisiriez-vous — et pour qui ?
J’aurais longtemps répondu le Face-à-Face, car ce petit secrétaire est à l’origine de mon amour pour Fermob. Mais aujourd’hui, je choisirais la lampe Swiing. Elle a quelque chose de magique, et j’aimerais l’offrir à un enfant, quelque part où l’électricité manque. Elle s’allume d’un simple geste, elle est autonome… et elle éclaire bien plus que la nuit.

Y a-t-il une idée reçue autour de Fermob que vous aimeriez définitivement balayer ?
Deux idées reçues ont longtemps collé à la peau du mobilier extérieur : le fer rouille et le léger n’est pas solide. Fermob a démontré le contraire, avec des produits durables et résistants.

Que signifie pour vous le fait que votre fils ait repris la direction de l’entreprise ?
Je n’aurais pas été déçu si aucun de mes enfants n’avait repris le flambeau. Mais le fait que mon fils s’engage a naturellement facilité la transmission. Il a grandi avec les valeurs de la marque, il les incarne, et comme elles ont fait leurs preuves, je crois qu’elles méritent de durer.

Quels meubles Fermob retrouve-t-on dans votre jardin ?
Chez moi, chaque terrasse raconte une histoire de design et de rencontres. J’ai la chaise Kate de Patrick Jouin, la table et les chaises Rendez-vous de Pascal Mourgue, une grande table Ribambelle avec les chaises Cadiz d’Antoine Lesur. Plus loin, une chaise Ange de Jean-Charles de Castelbajac et le banc Charivari de Juliette Liberman.

Quelles sont vos passions en dehors du design ?
La montagne, hiver comme été, tient une place essentielle dans ma vie : j’ai fait mon premier bout du Tour du Mont Blanc à 13 ans. Et puis il y a les voyages… j’ai eu la chance de visiter plus de 70 pays.

En tant que pionnier d’un secteur, quel conseil donneriez-vous à un jeune entrepreneur ?
Osez voir grand, mais toujours avec humilité. 

En regardant le chemin parcouru, de quoi êtes-vous le plus fier aujourd’hui ?
D’avoir créé 350 emplois et consolidé une centaine d’autres dans les entreprises que j’ai reprises. Mais aussi d’avoir bâti une entreprise où jamais, la moindre différence n’a été faite entre les femmes et les hommes. Et puis, il y a ces petits bonheurs : recevoir, comme ce week-end, une photo venue d’Afrique du Sud montrant un produit Fermob. C’est un peu comme les cartes postales d’Amélie Poulain.

 

Fermob
Showroom ouvert au public,
57 chemin des Jonchères, Charnay-lès-Mâcon
fermob.com

 

“ Le jardin,
la cinquième pièce
de la maison ˮ 

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