Emmanuel Cuet, fils de menuisier, quitte l’école à 16 ans, crée à 20 ans sa première entreprise et collabore rapidement avec de grands noms. Malgré ses réussites, il reprend des études, mû par un sentiment de légitimité à conquérir. Entrepreneur au fort tempérament, animé par la passion et le goût de l’effort, il enchaîne les expériences avant de reprendre en 2019 les Ateliers Charignon. Il y insuffle son énergie pour en faire un acteur majeur de l’aménagement, du design et de la défense des métiers d’art. « Les Ateliers allient architecture intérieure, savoir-faire artisanal et mobilier professionnel pour créer des espaces sur mesure, responsables et porteurs d’un héritage vivant« .
Racontez-nous un souvenir de fête mémorable…
L’une de mes fêtes les plus mémorables s’est déroulée lors d’un Nouvel An au ski, avec l’équipe de France du kilomètre lancé. Nous célébrions le faux mariage d’un ami et étions tous déguisés en Deschiens. Le chalet s’est mué en patinoire, l’ambiance en véritable tourbillon. Une soirée de montagnards, de vrais fêtards : débridée, joyeuse, absolument inoubliable.
Un objet qui incarne l’esprit des fêtes ?
Le déguisement, sans hésiter. C’est une manière de changer de peau, de s’autoriser une autre version de soi. Toutes les soirées un peu costumées auxquelles j’ai participé prenaient aussitôt une autre dimension, et comme vous pouvez l’imaginer, j’ai toujours joué le jeu à fond !
Un lieu où vous aimez faire la fête ?
J’ai une prédilection pour les fêtes improvisées où chacun apporte à boire et à manger. L’essentiel pour faire la fête n’est pas le lieu mais d’être bien entouré avec de la bonne musique.
Votre plat de fête par excellence ?
Pour moi, le plat de fête idéal reste quelque chose de simple et de traditionnel : un pot-au-feu, un tajine, un vrai plat de famille qui réunit autour de la table. J’apprécie cette générosité-là, accompagnée d’une bonne bouteille. Pour moi, c’est ça, la vraie fête.
Un son à partager pour faire la fête ?
Le rock’n’roll, sans hésiter. Je suis né en 1969, et reste attaché à la musique d’Elvis, de Johnny et plus globalement aux succès des années 70/80… Ces sons-là mettent tout le monde debout, même ma fille, qui n’écoute que des « vieux » morceaux.
Enfin, que peut-on vous souhaiter pour 2026 ?
La paix, sans hésiter. Retrouver un monde où le bon sens, la justesse et l’équilibre reprennent leur place, un monde où l’on cherche à se comprendre plutôt qu’à s’affronter.

Emmanuel porte une veste Blazer Saint Laurent lamé noir or, un pull Dolce & Gabbana col rond cachemire noir, un bermuda Moncler, des chaussettes Dolce & Gabbana pied de poule noir gris et des chaussures à lacets Prada modèle Diapason cuir noir.
Disponible chez Graphiti Lyon.